Supprimer le numerus clausus
Renforcer le maillage territorial de santé
Une stratégie nationale de déploiement sera arrêtée d’ici à fin 2018. Agnès Buzyn souhaite également labelliser « Hôpitaux de proximité » entre 500 à 600 établissements existants. Selon le gouvernement, ces derniers « assureront des missions hospitalières de proximité, en médecine polyvalente (soins aux personnes âgées, soins de suite et de réadaptation, consultations de spécialités, consultations non programmées) et devront disposer d’un plateau technique de biologie et d’imagerie, d’équipes mobiles et d’équipements en télémédecine ».
Lutter contre les déserts médicaux
« Contraindre ou ne pas contraindre ? » s’est interrogé le président de la République. « La contrainte unilatérale venant d’en haut peut faire plaisir aux élus qui sont sur ces territoires mais ne marchera pas », a-t-il assuré. Dès 2019, 400 postes de médecins généralistes à exercice partagé ville/hôpital devraient être envoyés dans les territoires « pour pallier, pendant les deux ou trois années à venir, les situations les plus graves, le temps que la stratégie de transformation produise des effets ». Ils seront salariés par le centre hospitalier de proximité ou un centre de santé pour y proposer des consultations.
Soutenir les médecins
Le gouvernement prévoit la création, à l’horizon 2022, de 4 000 postes d’assistants médicaux pour « redonner du temps aux médecins ». Ils seraient par exemple chargés de l’accueil des patients, du recueil de certaines données et constantes, de la vérification de l’état vaccinal et des dépistages, de la mise à jour des dossiers et de la gestion de l’aval de la consultation (documents administratifs, prise de rendez-vous avec les spécialistes de recours, etc.). Le recours à ces assistants serait financé par l’assurance maladie sous trois conditions d’éligibilité : exercer en cabinet de groupe, être inscrit dans un exercice coordonné (telles les CPTS) et apporter un bénéfice mesurable à la population quant à l’accès aux soins et la qualité des soins, notamment en augmentant le nombre de patients suivis.
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